Ce sort vous permet d'examiner les magies en activité et vous donne une chance de les déstructurer en frappant leurs points faibles. Vous pouvez ainsi étudier les sortilèges agissant sur une créature, un objet ou un lieu, du moment que vous vous Concentrez une minute par degré de magnitude de chacun de ces sorts. Au moment où vous mettez fin au vôtre, vous comparez votre total Intellego + Virtum + Théorie de la Magie + Perception + 1 dé de tension au Niveau du sort de votre choix + 1 dé de tension. Si votre total est plus élevé et que le Niveau du Marteau est plus haut que celui du sortilège adverse, celui-ci est brisé. Si vous obtenez un Désastre, reportez-vous aux Suggestions de Désastres Magiques (voir Ars Magica p. 178-179).
  Il est extrêmement difficile d'utiliser le Marteau contre une magie qu'on ne comprend pas, c'est-à-dire non Hermétique ou qu'on n'a jamais rencontrée auparavant (infernale, etc.) : la Pénétration du sort adverse est alors doublée.

  En exécutant ce rituel, on inscrit une rune sur un objet ou en un lieu, après quoi nulle magie ne peut plus affecter cette cible, y entrer ou en émaner, à moins d'être d'un Niveau supérieur. Cette rune n'affecte pas les créatures magiques, juste les pouvoirs ou les sorts qu'elles projettent. Elle perd son efficacité si elle est abîmée ou effacée.
  Ce rituel fut inventé pour deux Mages qui se querellaient constamment mais étaient contraints de se voir régulièrement, puisqu'ils appartenaient à la même Alliance. On grava la rune dans une des salles de la forteresse, afin qu'ils puissent s'y rencontrer sans crainte d'une explosion de violence magique. C'est d'ailleurs dans cette salle que l'un d'eux poignarda l'autre.

  Ce sortilège soulève une vague magique invisible qui érode le pouvoir de tous les démons présents dans la zone d'effet. Tous affrontent l'équivalent d'un Anéantissement des Démons (PeVi Gén.) dont le Niveau serait égal à la moitié de celui de la Vague. Vous pouvez intégrer au lancer de ce sort autant de vrais noms de diables que vous le voulez, chacun augmentant d'un round la durée du lancer et doublant votre total Niveau du sort + dé de tension pour les démons concernés. Si vous jetez ce sortilège au sein d'une aura infernale, le nombre de ces vrais noms est déduit de celui des dés de Désastre supplémentaires s'appliquant aux activités magiques dans la zone (voir Ars Magica p. 317 pour les règles relatives aux dés de Désastre supplémentaires).
  L'auteur de ce sort, Purgafor de Tytalus, est expert dans le maniement de la foudre ; d'ailleurs, une odeur d'ozone se répand dans toute la zone d'effet. Il nous a fourni une copie de Niveau 30, assortie de ces commentaires : " La Vague ne remplace pas Anéantissement des Démons. Mieux vaut apprendre les deux sorts au Niveau le plus élevé possible. "

  Lorsque le lanceur entonne cette incantation, une lame d'un feu pâle apparaît entre ses mains, pour y rester aussi longtemps qu'il se trouve des démons sous forme physique dans les alentours (c'est-à-dire en vue de l'endroit où il se tient). Elle n'est d'ailleurs efficace que contre les habitants des Enfers, face auxquels elle a les statistiques suivantes Initiative +7, Bonus d'Attaque +6, Dégâts +22, Bonus de Parade n. a., Force n. a., Charge 0 et Espace 2. On utilise la finesse du magicien, et non une quelconque Aptitude Martiale, pour le calcul des Totaux de Combat. Cette lame se manie à deux mains, aussi le lancer des autres sorts se fait-il avec la pénalité due à l'Immobilité (voir Ars Magica p. 183) tant qu'on la conserve.
  C'est Ulrich Vaughn de Tytalus qui créa ce sort. On dit qu'il étudiait les arts obscurs mais échappa à la corruption et punit ainsi ceux qui avaient voulu le faire chuter. On dit aussi qu'il combat toujours les forces infernales et est prêt à aider ceux de ses pairs qui font de même, en mettant à leur disposition un savoir considérable et des sortilèges puissants. N'oubliez pas cependant que certains considèrent que le Code interdit d'attaquer les démons, puisqu'il défend toute relation avec les habitants des Enfers.