Ce sort transforme un bâton en un serpent non venimeux. Si le Mage veut contrôler la bête, il doit lui jeter un sortilège Rego Animal, car elle a sinon une volonté propre. A l'expiration du sort, elle redevient bâton, mais l'objet conserve une forme serpentine. Si on utilise un focus, il faut en envelopper le bâton.
  Ce sortilège, inspiré des Écritures, fait partie des nombreuses tentatives destinées à prouver que les pouvoirs magique et divin sont égaux. Caïus interrompit un jour d'autres recherches pour essayer d'en obtenir une version plus utile, où le serpent serait venimeux. Il finit cependant par abandonner ce projet, sur les conseils de Théobald, un guérisseur ermite qui le soigna après qu'il eut été mordu par un de ses bâtons.

  Ce sortilège établit un lien entre la force vitale d'une créature quelconque et celle d'une fleur. Par la suite, l'état de santé de la cible est reflété par sa fleur : celle-ci paraît fraîchement éclose et couverte de rosée si l'être qui lui est associé est en bonne santé, tandis qu'elle se flétrit s'il tombe malade. On peut jeter le sort en présence de la créature concernée, mais aussi à travers un Lien Mystique avec elle ; par la suite, la fleur constitue un tel Lien tant que se prolongent les effets du rituel. Le lancer doit s'accompagner du Complément approprié à la cible (Corporem, Animal ou Mentem). Celle-ci ne souffre pas des éventuels dégâts infligés à la fleur.
  L'inventeur de ce sort, Felix Umbrosus de Merinita, aime, comme chacun sait, plonger dans la nature les racines de sa magie. Il précise qu'il est bon de conserver ce Lien Mystique avec les métamorphes, puisqu'il permet de savoir où en est leur force vitale quelle que soit leur apparence. L'Alliance d'Amurgsval veille ainsi sur tous ses jeunes Mages lorsqu'ils sont en expédition, grâce à un massif de fleurs particulier (que rien ne signale) ornant une de ses cours.