L'animal sur lequel on lance ce sortilège, devenant soudain violent et rebelle, se retourne contre ce ou ceux qu'il estime responsables de ses malheurs. Si c'est un loup, il attaquera sans doute le chef de sa meute, tandis qu'un animal domestique s'en prendra plutôt à son maître. Si le sort est Instantané, il est possible de calmer la bête normalement, mais s'il est Permanent, la colère de sa cible persiste sa vie durant.
  Gemma Ex-Miscellanea l'inventa alors qu'elle étudiait le comportement animal, en songeant au vieil adage " diviser pour régner ".

  Lorsque le Mage jette ce sort, toutes sortes de poissons, de taille moyenne ou inférieure, bondissent hors des eaux (lac, mer, etc.) qu'il domine pour atterrir à ses pieds, sur la rive ou le pont de son navire. Tous n'étant pas comestibles, il faut les trier, mais un lancer du sortilège fournit cependant de quoi nourrir 30 personnes pendant 24 heures.
  Ce sort fut inventé par Maris de Jerbiton, qui toute sa vie adora parcourir les mers. Avant son apprentissage, elle alla jusqu'à se faire passer pour un garçon afin d'être embarquée comme mousse sur les navires méditerranéens. Par la suite, elle resta fidèle à ce premier amour et créa plusieurs sortilèges destinés à faciliter les voyages marins.
  Celui-ci faisait effectivement partie d'une paire de sorts dont le deuxième élément, qui permettait de récupérer des algues en guise de légumes, a été perdu. Maris l'utilisa un jour alors que son bateau se trouvait à quai. Les gens qui virent les poissons bondir sur le pont de sa nef se divisèrent immédiatement en deux camps; l'un soutenait que le bâtiment transportait un saint, car ce spectacle faisait irrésistiblement penser à un miracle, l'autre qu'il y avait des démons à son bord et qu'il fallait le brûler. Maris quitta le port pendant que les deux groupes discutaient âprement.

  Ce sortilège attire tout d'abord vers vous un oiseau qui se trouve dans votre champ de vision, le poussant à venir se poser sur votre main. Vous lui conférez ensuite une mémoire limité et lui donnez le souvenir d'un lieu que vous connaissez bien. L'animal, persuadé qu'il s'agit de l'endroit où il a bâti son nid, cherchera à l'atteindre dès que vous l'aurez relâché. Lui attacher un message à la patte n'a rien de magique. D'ailleurs, si la Durée du sort n'est pas assez longue pour que l'oiseau atteigne son but, il regagne la région où il vit sans avoir délivré la missive.
  Dans la version originale du sort, les gestes et paroles accompagnant son lancer étaient très calmes et doux : sa créatrice était bien connue pour son amour des animaux. Depuis, des membres de l'Ordre moins éclairés en ont fait quelque chose de plus " brutal ".

  Ce sortilège enchante un endroit particulier, de sorte qu'il attire toutes les bêtes égarées appartenant à une espèce donnée passant dans les 3 lieues à la ronde. Les animaux qui vivent habituellement en bandes mais ont été séparés de leurs frères, ceux qui ont perdu leur route ou tout simplement errent au hasard sont également sujets à ses effets, contrairement aux bêtes magiques ou intelligentes (bien que certains Familiers puissent être affectés).
  Ce sort permet de récupérer ses chevaux quand ils s'échappent, d'agrandir ses troupeaux de moutons ou de capturer des créatures plus rares sans avoir besoin de les chercher. Une Alliance peut s'enrichir, par son usage répété, mais cela risque de la rendre très impopulaire parmi les mortels de sa région.
  Il fut inventé par Dieog Ex Miscellanea alors que son Alliance de Cad Gadu était encore dans son printemps. Le Mage espérait augmenter les maigres ressources de son foyer en y attirant le bétail perdu, mais les vulgaires de la contrée ne tardèrent pas à découvrir où se rendaient leurs bêtes égarées et menacèrent de détruire la communauté. L'Ordre contraignit Dieog à relâcher tous les bestiaux capturés quand ceux d'un monastère voisin s'en vinrent à Cad Gadu après s'être enfuis.

  On peut prendre pour cible de ce sort n'importe quel cadavre animal de Taille +2 maximum (poulet, cerf, sanglier, etc.), cuit ou cru, fut-il en partie dépecé ou démembré, du moment que la moitie au moins en est encore intacte. Dans le round suivant le lancer du sortilège, les parties manquantes de la carcasse y " repoussent ", semblables aux originaux mis a part le fait qu'elles sont cuites si le cadavre est cuit, dépouillées s'il est dépouillé, plumées s'il est plumé, etc. Au début du round suivant, le monstre se lève et se jette sur la cible choisie par le jeteur du sort. Il ne cesse ses attaques que s'il est détruit, si le magicien perd sa concentration ou si son adversaire meurt. L'animal a les mêmes scores de combat que de son vivant, mais son Encaissement est augmenté de 8, ses Dégâts de 5 et il n'a qu'un seul Niveau de Santé. La hyène est généralement associée à la mort.
  Un jour, Lathoran de Tremere, décidé à se débarrasser des mortels qui s'opposaient à lui, les convia à une grande fête sous prétexte de réconciliation. Lorsque les goûteurs eurent prouvé que les mets n'étaient pas empoisonnés, les invités s'aperçurent qu'ils n'en étaient pas moins nocifs.