La cible de ce sort est belle pendant un jour et horrible le lendemain. Sa Présence s'élève d'abord de 1 point ou passe à +1 (le plus avantageux des deux), tandis qu'elle gagne un bonus de +6 aux tirages concernant les interactions appropriées avec les gens sexuellement compatibles; cet effet persiste jusqu'à l'Aube/Crépuscule. A ce moment, sa Présence (normale) baisse de 1 point ou passe à -1 (le plus désavantageux des deux), et elle se voit appliquer une pénalité de -6 aux jets concernant les interactions appropriées avec les gens sexuellement compatibles. Les personnes affectées par le pouvoir féerique d'origine paraissent, en outre, très jeunes (une quinzaine d'années) puis très vieilles.
  L'intérêt que Duneira portait aux apparences s'exprime dans ce sort de manière subtile. Elle avait l'habitude de le jeter sur les habitants de son Alliance sexuellement très actifs les soirs de fête, avant de leur donner toute liberté. Ils réussissaient le plus souvent leurs entreprises de séduction, mais au matin, leurs partenaires les considéraient avec horreur. Duneira affirmait que son sortilège ne faisait que rendre visibles la beauté et la laideur intérieures des gens, mais elle aimait trop s'en servir pour que ses motifs fussent vraiment purs.

  La cible devient incapable de traverser la surface des eaux, excepté avec la langue. Il lui est donc possible de marcher sur l'eau en toute sécurité, du moins par temps calme (de fortes vagues risquent de la faire tomber et nécessitent de sa part des jets de Dextérité), mais évidemment pas de se noyer, bien qu'elle puisse toujours boire, en usant de sa langue.
  C'est Lomissiar qui apprit ce sortilège à Ysar, laquelle passa un an à parcourir l'Europe en marchant sur les eaux devant le plus de gens possible, afin de prouver que le Christ était peut-être, tout bonnement, un être féerique. Mais les vulgaires l'accusèrent de sorcellerie ou, au contraire, l'adorèrent comme un nouveau Christ, si bien que l'Ordre mit fin à ses errements.