C'est par une matin pluvieux que Restaralain,
mage de la maison Tremere de l'Alliance de Lariandre, est arrivé
parmi nous. Accompagné d'une escorte de 4 hommes d'armes,
il avait affronté un voyage tourmenté, les attaques
de brigands et un temps peu clément en réponse à
notre appel à la négociation. C'est ainsi que les
principes d'une coopération entre Lariandre et Castelfroid
furent établis avec lui, comme il est rapporté dans
le rapport du 13 septembre 1201.
A la fin des négociations, notre invité nous demanda conseil.
Il nous appris que son voyage était également motivé par
la recherche du " gland du chêne de la mère ". Le roi de
la féerie qui contrôle les terres ,sur lesquelles se trouve l'Alliance
de Lariandre leur avait demandé ce " service ". Le-dit Seigneur
les avait aiguillés vers le Val des Bois et Restaralain espérait
donc trouver des informations auprès de nous.
Notre première idée a été de chercher un chêne
particulièrement majestueux, lié de quelque façon
à une mère de la féerie, Dryade ou Princesse.
Ainsi nous sommes d'abord partis pour une petite visite de la Forêt
des Chênes Parlants
pour des prunes. Et on a réfléchi
au fait que pour un roi de la Féerie, la mère ne peut-être
QUE la mère nature. Et que ce chêne devait donc être
l'arbre le plus majestueux d'une forêt particulièrement
puissante, symbole de la mère nature. Et que cela avait peu
de chance d'être les Chênes Parlants
élémentaire
ma chère Forgaill. Et cela a éveillé quelque
souvenir en Gilbert,
originaire de Pasaquine dont la forêt est la plus grande,
et surtout la plus profonde et inexplorée, de la région.
Et nous voici donc repartis, dans l'autre direction, avec une équipe
choisie pour ses liens avec la féerie - à savoir :
Korlis, Forgaill,
Toni, Selim,
Gilbert, et Grumpkin.
Après une journée et demi de voyage, nous sommes arrivés
au village. Les premiers champs, bien avant de voir les premières
chaumières, avaient été récoltés
mais pas labourés. Et les champs étaient vides de
toute présence humaine, ce qui était pour le moins
curieux en cette période particulièrement active par
habitude. Après avoir pris des renseignements auprès
de Gilbert, il fut établi que les terres appartenaient au
monastère de Saint Blase, plus au nord. Les moines ne laisseraient
pas ainsi leurs cultures dépérir, et les paysans en
ont besoin pour vivre. Le deuxième fait surprenant nous frappa,
Forgaill et moi, à mesure que nous approchions du clocher.
Notre Don ne vacillait pas.
A l'entrée du village, une milice de paysans nous barrait la route.
Parmi les 9 hommes, 2 vieux se distinguaient, avec un air de vétérans,
que Gilbert n'avait jamais vu auparavant. Par une petite discussion, ils nous
ont appris qu'un homme réclamait les terres, se réclamant être
le " Seigneur Hubert ". La milice nous " convia " à
l'accompagner devant la maison du chef de village (la présence de Sélim
parmi nous leur donna surtout l'impression de ne plus maîtriser la situation
et d'être eux-mêmes escortés). Nous sommes passés en
chemin devant l'Auberge du Chêne Vert. Certains d'entre nous avaient eu
l'occasion d'en apprécier l'hospitalité.
A la place du chef du village, un homme de deux mètres de haut nous
est présenté. Au premier abord, il présentait comme un soldat
expérimenté, balafré, avec son écu noirci. Malotru,
il refuse de discuter avec Forgaill (une femme) et l'insulte même (putain)
mais nous laisse libre de continuer notre chemin, vers le monastère, pour
des recherches sans rapport avec ce monde profane. Evidemment, c'était
un prétexte pour lui échapper, aller prévenir les seigneurs
des lieux et lui cacher notre vrai but tout en lui laissant croire à notre
inoffensivité. Il est intéressant, à ce sujet, de remarquer
les réactions du " vulgum pecus " devant tout érudit,
vêtu de robes plutôt que de braies ou cottes d'armes
Je digresse
vous dites ? Oh, mille excuses. Bref !
Avant de partir, Forgaill a tenté un " trompette puante
" sur un des vétérans, visiblement descomplices
d'Hubert, mais a rencontré une résistance surprenante.
En nouséloignant de Pasaquine, nous avons pu voir des patrouilles
et les mêmes signes d'abandon dans les champs. En chemin vers
Saint Blase, Forgaill et Moi (Korlis) nous sommes questionnés
sur la nature decette résistance à la magie
Accidentelle ? Diabolique ? Autre chose encore ?
(rationnelle)etnous sommes tombés dans un piège.
Grâce à une " incursion dans l'esprit "du prisonnier,
Forgaill a pu nous fournir des informations intéressantes. Georges (c'est
son nom) attendait avec deux compères en embuscade (confirmation du nombre)
pour le compte de leur " seigneur " Hubert. Un paysan les a prévenu
de notre arrivé.
Avec toutes ces informations qui nous donnait à réfléchir,
nous avons continué notre chemin vers le monastère.
Là, l'Abbé Vincent nous a reçu sans délai.
Notre premier devoir de l'informer effectué, nous lui avons
proposé de faire prévenir le seigneur Guifré
et la baron d'Uverre. Ceci fait,il nous envoya à la collation
et au frère infirmier, avant de passer notre deuxième
nuit hors de l'Alliance entre les murs sécurisants de Saint
Blase.

Le lendemain dès l'aube, nous avons pris la direction de la forêt,
guidés par Gilbert, pour trouver les villageois. En début d'après-midi,
enfin, Gilbert aperçoit un enfant caché dans les arbres (Petit Jean
qui fait le guet) et trouve ainsi la trace des villageois. Robert le Forestier,
qui a pris la tête des villageois, nous conduit jusqu'au campement des réfugiés.
Parmi eux, le curé et Lorris l'aubergiste, qui reconnaît Selim "
le cannibale ". Les réfugiés réunissent un conseil pour
discuter avec nous.
C'est ainsi que nous sommes partis, pendant la nuit, afin de se rapprocher
le plus du village. Pendant ce temps, Grumpkin (toujours aussi irremplaçable)
fait ses petits tours aux gardes logés dans l'auberge. D'après ce
que l'on appris plus tard, certain homme d'arme s'est retrouvé avec les
bourses des autres dans sa poche, ce même mercenaire trouva de la merde
dans son casque, un autre glissa aux lattrines et resta bloqué dehors toute
la nuit, un troisième tomba toute la nuit de son lit, etc. Une nuit de
chaos pour ceux là, donc.
Au matin, l'attaque est lancée. Une patrouille est vite maîtrisée.
Le premier mercenaire est éliminé par Selim sans coup férir,
pendant que les deux villageois se rendent à nos arguments (frappants).
Forgaill, à travers son image dédoublée, attire à
nous deux autres soldats, vite éliminés par Selim et Restaralain.
Deux mercenaires sont, quant à eux, partis dans les bois, et nous les laissons
aux deuxième groupe. A ce moment, Hubert choisi de rassembler la population
pour la sermonner. Grumpkin lâche alors devant la foule assemblée
un chiffon préparé avec un " spectacle de terreur ", et
c'est la débandade. Même Hubert, duquel nous attendions une certaine
résistance, prend ses jambes à son cou.
Notre groupe peut ainsi investir le village sans dommage, pendant que Robert
retourne chercher les villageois dans les bois. Dans la maison occupée
par Hubert, nous nous retrouvons face à la petite fille, que nous maîtrisons
(méfiants des atours trompeurs que peut prendre le démon, nous étions
méfiants) avant de changer de maison. Les villageois sont rentrés
et ont rameuté ceux enfuis dans les bois.
Nous avions la fille auquel tenait particulièrement Hubert. Nous avions
donc de quoi lui tendre un piège. Nous nous sommes alors installés
dans la maison des surs Marienne, un peu en dehors du village, et nous avons
attendus. L'attaque ne fut pas longue à venir, Hubert passa à l'action
peu après la nuit tombée. Nous n'avons malheureusement pu le maîtriser
sans le tuer. Un peu sur notre faim quant aux raisons d'Hubert, nous avons envisagé
" l'incursion dans l'esprit " d'Aurore.
Les choses sont peu à peu rentrées dans l'ordre,
le monastère a été prévenu, et le seigneur Guifré
a pu trouver ses gens dans les champs, loin de toute idée de rébellion.
L'affaire réglée, nous avons pu demander à la Veuve Malierre,
qui semblait être la plus au courant de ce genre de choses un peu "
fabuleuses ", si elle connaissait le Chêne de la Mère, auquel
nous pourrions demandé un gland. Quel fut notre surprise en apprenant que
ce n'était rien d'autre que le chêne majestueux qui poussait au milieu
de l'auberge. Restaralain a pu lui présenter sa requête, et il s'est
vu accorder son précieux fruit. Tout le monde a pu alors prendre le chemin
du retour, avec un petit détour par Sainte Fabia, où nous avons
confié la petite. C'est ainsi que nous avons pu améliorer les relations
de Castelfroid avec le baron d'Uverre d'un côté - en réglant
pour lui un petit problème d'insurrection qui aurait pu s'envenimer - et
avec l'Alliance de Lariandre de l'autre.

de la Maison Criamon, de l'Alliance de Castelfroid, du Tribunal de Provence
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